Nous n’avons pas besoin de croire au Père Noël ou à la chance ; au hasard ou à la nécessité. Nous avons seulement besoin de croire à [l’existence de] la parole de l’autre.
Nous pouvons co-(n)naitre (accéder à une connaissance) lorsque cette parole exprime son désir – ces choses importantes, déterminantes, qui sont ses guides – ; et nous tendons vers la simplicité lorsqu’elle peut le faire sans les voiler derrière des biais, des violences, des parades ou des artifices.
“ Le désir de l’homme trouve son sens dans le désir de l’autre. ”
Lacan
“ Whoever follows a path to seek knowledge, Allah will make the path to Jannah (Paradise) easy for him. ”
Sahih Muslim 2699; Sunan Tirmidhi 2945 (Source Islamic Treasure)
3 commentaires sur “Croire à l’autre”
Suis tombée sur ce billet et suis certaine que ce n’est pas un hasard.
Croire à l’autre – co-naître avec lui/elle. Au-delà d’une simple simultanéité (concorde/ance) il y a ici une véritable question de contemporanéité dans ce qui relève de l’autre.
Je comprends ce contemporain dans le sens de Nietzsche, d’Agamben… être contemporain c’est adhérer à son temps tout en prenant les distances.
« Contemporain est celui qui reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps » (Agamben)
Connaître avec l’autre, croire à la parole de l’autre c’est aussi recevoir parfois en plein visage un faisceau de ténèbres …
Ce « faisceau de ténèbres » d’Agamben me parle, ô combien, mais je ne connais pas sa pensée. (Tout ceci ne décrit jamais que des idées, des constats, des conclusions qui me sont venus, mais est dénué de toute connaissance académique)
Je vais creuser, ainsi que cette notion de contemporanéité. Merci infiniment de ces rapprochements et références, Thaleia.