Catastrophe du jour, au lieu de vouloir faire maîtresse d’école comme tout le monde, ma fille vient de m’annoncer « Quand je serai grande, je veux être juge ou policière« . Avant d’ajouter « Je préfère juge … mais je pourrais être policière juste le mercredi et le dimanche ?«
A quoi je lui ai répondu « Mais oui ma chérie, il suffira de prendre un peu plus de temps pour juger les gens, que tu n’en auras pris pour enquêter sur leurs méfaits et les arrêter. Et tu pourras sans doute être policière 2 jours par semaine, et juge le reste du temps.«
J’ai trouvé l’anecdote une jolie leçon que l’histoire n’a pas souvent appliquée : les hommes sont toujours prompts à exercer sans compter leur sens de la justice à refaire les procès du passé, plus rarement à éclairer de raison ceux d’aujourd’hui !
… Mais j’ai un doute, après coup, quant à la validité de ma réponse. Aurais-je plutôt dû lui conseiller d’éviter dès maintenant toute fâcheuse propension à tout ce qui est juste, équitable, droit, logique, rationnel … ou d’ambitionner plutôt de devenir trader ?
Commentaire sur “S’il n’y avait pas d’injustices, le mot justice n’existerait pas.”
En réponse au titre :
Et si on enlevait la justice ? Cela nous débarrasserait peut-être de l’injustice ! :)
Je plaisante ! Quoique, une justice mal faite est source d’un sentiment d’injustice et parfois je me demande presque s’il vaudrait mieux être sans elle que mal accompagné.
Je veux dire par là que si on améliore pas certains points de la justice, autant s’en passer !
Alors améliorons là plutôt ! Non ?
(La concision n’est pas mon fort et j’aurais encore tant à dire, arf ! Tant pis, une autre fois !)
Mais ce n’est là bien sûr que mon humble petit avis, juste une idée comme ça, pour cultiver l’ouverture d’esprit et l’esprit critique qu’il développe avec ;)
À bon entendeur !
(Très bon blog soit dit en passant :D Bonne continuation)