Mutations sociétales et transformations numériques
Mutations sociétales et transformations numériques

De l’Internet des flux à l’Internet des Objets : du « www » au « wwwwwh »

Les usages d’Internet se fragmentent et se disséminent (poste de bureau, portable, mobile, tablette, TV, consoles…). Bientôt, ils atteindront les limites des concepteurs à pouvoir penser, et surtout « pluri-porter », ces usages – individuels – dans un cadre de réalisation ‘ »industriel ». (Et celles des consommateurs à pouvoir suivre !)

Parallèlement, le développement des accès aux datas, leur libération, leur croissance exponentielle, vont démultiplier les potentialités de croisements et d’interactions, donc renforcer cet enjeu de contextualisation dans la délivrance du message. C’est toujours plus le support (l’objet), par delà le contenu (l’information), qui guidera le design : l’objet devient l’interface ; le design, un « sens », personnel.

Comment définir ce sens, des variétés de contextes, de circonstances ?

I keep six honest serving men.
They taught me all I knew.
Their names are What and Why and When And How and Where and Who.
(Rudyard KIPLING, The Elephant’s Child)

Finalement, on pourrait dire avec un certain clin d’oeil, que là où l’Internet des flux ne répondait qu’au « WWW », who, what, where (qui, quoi, où), l’Internet des Objets va consister à intégrer les paramètres manquants : le WWH, when, why, how… quand, pourquoi et comment, l’objet va devenir « bavard » !

 

 

Un collage numérisé sur l’Internet des objets (IDO) par Nicolas Frespech [FAL], via Wikimedia Commons (Copyleft)

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *